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La supervision, utile ou pas?

  • carole laurain
  • 3 janv.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 10 janv.


La supervision : indispensable?


Commençons par une vérité qui dérange : tout praticien en thérapie complémentaire a besoin d'être supervisé. Eh oui, même les plus chevronnés d'entre nous ne peuvent pas toujours se la jouer solo !


La supervision, c'est un peu comme un GPS. On pense qu’on connaît la route parfaitement, on conduit les yeux fermés (absolument déconseillé!) mais parfois, il y a des travaux ou des bouchons et on se retrouve sur un chemin de traverse inconnu. C’est là qu’allumer notre GPS va nous aider à ne pas nous perdre (dans le labyrinthe des relations thérapeutiques, si on quitte mon analogie façon TCS pour revenir dans les 4 murs du cabinet).


La supervision protège à la fois les clients (qui ne sont pas des cobayes) et les praticiens (qui ne sont pas des superhéros invincibles).


Petit aparté pour les Shiatsushi :

Imaginez un peu : vous utilisez vos magnifiques pressions (stables, perpendiculaires et concentrées, évidemment) pour harmoniser la circulation du Ki aux niveaux corps-esprit-émotions-âme... Ça fait beaucoup de niveaux! Tout ça dans le silence et dans une posture très proche de votre jusha… Il est donc important que nous soyons conscients de ces différents niveaux d'interaction, que nous réfléchissions à notre rôle et que nous sachions gérer au mieux les réactions que nous déclenchons chez nos clients ainsi que les réactions qu'ils déclenchent chez nous.

Fin de l’aparté pour les Shiatsushi.



Les objectifs de la supervision sont multiples, en voici quelques-unes :


  • Vous aider à ne pas finir en PLS face aux situations compliquées et vous soutenir dans la gestion du stress, voire du découragement parfois, que peuvent engendrer ces situations-là.

  • Vous apprendre à jongler entre vos différentes casquettes professionnelles sans vous emmêler les pinceaux.

  • Améliorer vos compétences professionnelles, à tous les niveaux.



Alors, la supervision : recommandée ou pas ?


Recommandée, évidemment, ne serait-ce que pour sortir de la solitude de notre pratique. Ce n’est parfois qu’en étant confronté-e à d’autres problématiques (dans le cas des supervisions de groupe) qu’on se rend compte qu’il y a quelques situations dans notre propre cabinet qui mériteraient qu’on se penche dessus.

D'un point de vue externe, si nous voulons que notre profession soit respectée, alors

tous les praticien-nes devraient être encouragé-es à considérer la valeur de la supervision pour leur développement professionnel et personnel, au-delà de l’exercice obligatoire que représente la supervision comme prérequis à l’examen professionnel supérieur Ortra TC.



A quelle fréquence ?


Dès que vous rencontrez des difficultés dans votre pratique! Pas la peine d’attendre d’être sous l’eau…



Qu’est-ce qui ressemble à de la supervision mais qui n’est pas de la supervision?


Sans vouloir minimiser l’importance d’autres styles d’accompagnement, il semble important de les distinguer.


La supervision n'est pas

  • du coaching — processus de développement des aptitudes, des ressources et des compétences d'une personne géré par un professionnel qualifié, grâce à l'identification des domaines de croissance potentielle et à la définition des objectifs à atteindre.

  • du mentorat — méthodologie de formation qui fait référence à une relation individuelle entre une personne plus expérimentée (mentor) et une personne moins expérimentée (mentor) afin de développer des compétences.



En résumé : la supervision, c'est comme un filet de sécurité pour les équilibristes de la TC que nous sommes. Parce que même les meilleurs acrobates ont parfois besoin d'un petit coup de main!



Boussole pour ne pas perdre le Nord!



Pour plus d'informations sur ce sujet :





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